l’art de s’écouter

Au-delà de la gymnastique mentale, prenons-nous le temps de nous arrêter pour ressentir ce qui se passe en-dedans?

Souvent bien déterminés à se motiver à grands coups de pensées positives, se répétant des phrases-clés comme des mantras, pour se conditionner à développer la meilleure version de soi-même, nous passons parfois à côté de l’essentiel. L’essentiel de l’être, et de ce qui se passe en dedans, de ce qui a besoin d’être entendu et d’être vibré pour s’actualiser au monde.

Pas que les mantras ou les phrases positives ne soient pas utiles, au contraire. Mais s’ils servent à masquer ce qui se passe en nous, ou à nous en détourner, on perd alors l’essence même de l’exercice. Un peu comme une coquille qui fait une belle parure, mais qui reste toujours creuse, à sonner un peu vide. Et alors, pendant qu’on se satisfait de nos efforts de travail sur soi par la stimulation du mental et du rationnel, on ne s’entend pas. On se fuit, alors même que le but de toute cette hygiène mentale est, du moins pour plusieurs, l’élévation et la paix de l’esprit.

On peut certes se convaincre, l’espace d’un instant, qu’on est en paix. On sera toutefois peut-être bien vite surpris, au tournant du temps, de constater que les choses n’ont pas réellement changé, et que nous traînons encore les mêmes chaînes.

Toutes ces techniques et exercices si diligemment intégrés, comme des outils et compétences de jardinage que l’on aurait acquis pour cultiver son propre jardin, trouverons toutefois avec la présence et l’écoute de soi un terreau fertile qui nous apportera ses plus beaux fruits.

Prendre le temps de s’arrêter, de s’écouter et d’accueillir ce qui se passe à l’intérieur est la clé qui ouvre la porte de la relation à soi.

Entendons-nous la note qui résonne à l’intérieur de nous?
C’est la seule note qui compte.

Peu importe où nous en sommes dans notre cheminement, l’écoute de soi est le gage de notre floraison.

Nitescence

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